Nous avions pu remonter les registres paroissiaux jusqu’à nos ancêtres Marie de MASSEBEAU puis son père Jean de MASSEBEAU, écuyer, Sieur de Beynac, que nous nommons Jean III.
Jean III est décédé le 11 septembre 1735 « âgé d’environ 62 ans », donc né vers 1673.
Parmi ses 8 enfants connus, un fils Jean IV, né en 1715, portera les mêmes titres à son mariage en 1737.
Voici maintenant quelques documents clés qui nous permettent de remonter plus loin:
- Noms féodaux, ou Noms de ceux qui ont tenu fiefs en France, Pierre-Louis-Joseph de Bétencourt, 1826:
Il s’agit ici des enquêtes en recherche des preuves de noblesse, menées pour cette région à partir de 1666 par Bernard de Fortia, Intendant d’Auvergne.
Dans un premier temps les « greffiers et notaires royaux et subalternes » sont tenus (sous peine d’amende) de fournir la liste « de ceux qui ont pris la qualité de noble, escuyer ou chevalier dans les actes qu’ils ont passez », et ceci depuis 1630.
Ensuite les nobles en question sont tenus (aussi sous peine de lourdes sanctions) de fournir les preuves.
La mention finale, en bas de la page, signifie que l’Intendant, au vu des preuves, a confirmé la qualité de noble.
(cliquez sur l’image pour l’agrandir)
- Même ouvrage, mais plus loin au chapitre « Intendance de M. Le Blanc », qui concerne des enquêtes faites autour de 1705
Le premier document, par le titre (seigneur de Beynac, « et autres ») et la date, nous incite à croire que ce Jean est le père de notre Jean III, nous l’appelons Jean II; l’auteur de la branche – ainsi s’exprime-t-on en la matière – Jean de CHAUMEIL, seigneur de Massebeau, anobli en 1483, étant considéré comme Jean Ier .
Le second document nous offre une riche généalogie, qui va mettre en jeu, par les épouses, de nombreuses familles de la noblesse locale. On voit aussi des alliances avec des familles bourgeoises.
Le troisième document ne se rapporte-t-il pas à Jean III, qui aurait alors environ 33 ans ?
- Nobiliaire d’Auvergne, Jean-Baptiste Bouillet, 1846-1853 accessible sur Googlebooks
Cet ouvrage donne (tome IV, 1851), outre la même filiation noble, quelques intéressantes informations supplémentaires; par exemple le père de Jean Ier fut Hugues de CHAUMEIL, qui était juge de Murat en 1462.
Par contre il pense que la branche est éteinte avec Jean II, qui « parait n’avoir laissé que des filles ». Serons-nous amenés à le démentir ?
Une de ces filles, Anne de MASSEBEAU, aurait reçu en héritage le château du Jarrousset en 1684 – ce qui suggère le décès de Jean II vers cette date ? – château qui aurait changé de famille par son mariage avec François de COMBLAT.
Cette dernière circonstance pourrait expliquer pourquoi le Jarrousset n’apparait plus dans le titre de Jean III ? Pourtant « Sieur de Beynac » persiste bien après la vente de ce château en 1675 ??
Et ce dernier ouvrage est illustré:
« D’azur à trois chevrons d’or accompagnés de trois croissants de même »