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Nous connaissions une branche lyonnaise: Françoise Blaise CHOPY, mère de Louis Armand ROUSSEL notre arrière-grand-père, est née à Lyon en 1844.

C’est en remontant cette branche en mai 2016 qu’une recherche (en ligne) dans les registres paroissiaux de la ville de Lyon a dévoilé cette origine cantalienne. On peut en effet lire dans l’acte de mariage de Jean CHOPY, arrière-grand-père de Françoise Blaise, le 23 janvier 1776, paroisse de Notre-Dame-de-la-Platière:

« fils de vivant Jean CHOPY marchand habitant du lieu et parroisse de Corein en Auvergne et de défunte Marie de MASSEBEAU… »

Corein = Coren, dans le Cantal, un peu au Nord de Saint-Flour.
apparition-de-massebeau
On a ensuite pu trouver le mariage de ces derniers, le 12 février 1725 à Talizat, puis la naissance de Marie de MASSEBEAU le 15 septembre 1705 à Talizat (∼7 km au Nord-Ouest de Coren):

« Le quinzième septembre mil sept cent cinq a été baptisée Marie de MASSEBEAU fille à Jean, escuyer, Sieur de Baynat et à Damoiselle Marie DAVID mariés du lieu de Vernières »
naissance-marie-de-massebeau

Ce Jean de MASSEBEAU, écuyer, Sieur de Beynac (orthographe actuelle), porte le numéro sosa 1186, en binaire 10010100010, il s’agit donc de la 11ième génération part rapport à la racine de notre arbre (1ère).
Ce personnage est central, à l’articulation entre:

  • quant à sa descendance, nos sources sont les registres  d’état-civil ou paroissiaux uniquement, car cette branche de petite noblesse semble s’être éteinte peu après lui; mais nous sommes justement à l’époque où les plus anciens registres existent (variant suivant les paroisses/communes)
  • quant à son ascendance, nous avons des sources historiques, ouvrages sur la noblesse, l’histoire de l’Auvergne, plus précisément de la Haute-Auvergne (qui s’identifie à peu près au département actuel de Cantal); qu’il va falloir confirmer ou compléter aux archives départementales à Aurillac (Cantal) ou Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)

Notes sur les lieux concernés: voir la page géographie cantalienne

Voici quelques considérations qui ont rendu cette enquête si intéressante:

  • Découvrir parmi ses ancêtres des membres de la noblesse (même « petite », ainsi qu’on peut le dire ici), c’est une occasion unique de sortir ces personnes de l’anonymat, si l’on peut dire: elle ont laissé des traces dans les archives, les livres, les châteaux, l’Histoire
  • C’est donc aussi l’occasion d’étudier un peu l’histoire locale, qui nous a bien plus motivé que la « grande » histoire des livres d’école, pour laquelle nous ne nous reconnaissons aucune compétence, même s’il faut l’y rattacher; à travers la noblesse locale, nous en apprenons beaucoup sur le système de l’Ancien Régime
  • De surcroît, cette région de Haute-Auvergne nous a paru fort sympathique, loin des grandes cités et des vastes provinces chargées d’Histoire, justement; son caractère montagnard n’y est pas pour rien. Dans toute la région de beaux rochers escarpés se prêtaient magnifiquement à la construction de châteaux-forts, à commencer par Carlat et Murat, mais aussi Apchon, Lastic …
    La ville de Murat, au centre de notre intérêt, eut au cours des siècles de 2000 à 3000 habitants, et les sources historiques sont étonnamment riches pour une si petite ville, nous a-t-il semblé (?).