d’ALBON

Hier 27 janvier, avancée d’un seul coup:

Notre ancêtre Marguerite d’ALBON n’est autre que la sœur de Jacques d’ALBON, plus connu sous le nom de maréchal de SAINT-ANDRÉ.
Son ascendance s’en trouve connue depuis le treizième siècle (agnatique évidemment, pour le reste il va falloir chercher…).

dans Jacques d’Albon de Saint-André, maréchal de France (1512-1562) : la carrière d’un favori  par Lucien Romier, Paris 1909  (Gallica)

La (petite) noblesse du Cantal au XVIIe siècle semblait au début de nos recherches être localisée dans une très petite région autour de Murat, y compris au gré des alliances.
Mais en remontant plus loin nous rencontrons de beaucoup plus grands seigneurs, du Lyonnais ou du Forez pour ce qui concerne l’arbre ci-dessus, dont les châteaux et les charges sont innombrables, défiant tout inventaire ! Et des intersections avec les plus grands, jusqu’à la Cour de France, des hommes de guerres en Italie, en Flandres ou vers l’Espagne. Et encore en amont, la guerre de cent ans, des combattants aux côtés de Jeanne d’Arc – en attendant plus.

À Murat on a bien trouvé dans les fratries quelques prêtres ou chanoines (pas toujours les cadets) et quelques religieuses ou même « Sœur de Sainte-Agnès », sorte de sœur des pauvres – titre et patrimoine passent avant tout et doivent rester concentrés.
Mais du côté des d’ALBON et des TALARU par exemple on trouve de véritables dynasties d’archidiacres ou même archevêques de Lyon (transmission d’oncle à neveu), tous « comtes de Lyon », abbés, chanoines, prieurs, et femmes abbesses (XVe et XVIe siècle).

(Wikipedia) « En septembre 1307, juste avant d’annexer Lyon, Philippe le Bel confirme à l’archevêque et aux chanoines le titre qu’ils peuvent porter collectivement ainsi qu’à titre individuel : l’archevêque et le chapitre sont ensemble comte de Lyon et disposent ensemble du pouvoir comtal qu’ils se partagent mais chacun peut également, à titre personnel, porter le titre de comte de Lyon et jouir du statut qui y est attaché. Le titre sera porté de manière usuelle et générale par les archevêques et les chanoines de Saint-Jean jusqu’à la Révolution française. »

De ceci ressort un très curieux paradoxe: sur la période des XVI-XVIIIe siècles, plus on remonte dans notre arbre, plus les sources historiques sont nombreuses !