Lozère

Découverte remarquable d’une nouvelle branche noble !

Dans l’ascendance de Noëlle, la grand-mère paternelle de son grand-père William VALLET, Rosalie BOIRAL s’est mariée à Saint-Sulpice-de-Royan en 1856 mais était née à Lanuéjols en Lozère.

Cinq générations en amont nous avons trouvé Anne de CHATEAUNEUF qui descend des seigneurs de Châteauneuf-de-Randon – mais aussi des GRIMALDI de Monaco et de bien d’autres très grands.

blasons et fromages

Étude des familles ascendantes de Jean III de MASSEBEAU par les blasons.
Pour des raisons pratiques, deux documents rédigés sont mis en ligne : une étude par familles et un arbre illustré ( sur http://jpd7.fr/nosaieux/  )

Par ailleurs un document anecdotique qui parle de fromages est ajouté ici même, dans les pages cantaliennes.

 

vertige

Et arrive aujourd’hui ce qui devait arriver: une connexion avec Charlemagne !!

Grâce au site vertigineux de Alain Beyrand, présent sur Geneanet:elastoc et  http://pressibus.org/gen/, qui contient 148.488 individus à ce jour.
Je trouve dans son arbre une sœur, Agnès, de notre ancêtre Artaud de SAINT-GERMAIN époux de Louise d’APCHON, qui vivaient en Auvergne vers la première moitié du XVe siècle.

Son arbre trace un chemin entre ces personnes et Charlemagne – pas un chemin, de nombreux chemins !! exactement 3608 chemins possibles comprenant entre 19 et 29 générations, ce qui fait entre 37 et 47 générations depuis nous-même.
Comme je n’ai pas l’ambition de vérifier toutes les informations dans les manuscrits du Moyen-Âge (!), il faut faire confiance … peut-être en consulter quelques élément dans les livres d’histoire ?

une affaire de famille

De la difficulté de préciser un prénom, et de différentes manières de raconter une histoire.
Ou de raconter l’histoire d’une histoire (voir à la fin de l’article).

Château de Tournoël
(Volvic, Puy-de-Dôme)

(Matthieu Perona CC BY 3.0, via Wikimedia Commons)

 

 

 

 

Le même dans l’Armorial de Guillaume Revel (XVe siècle) (Gallica)
« Tournoille »

ci-dessus Histoire de Bresse et du Bugey etc.., Samuel Guichenon, 1650

ci-dessus Les Mazures de l’abbaye royale de l’Isle-Barbe-lez-Lyon, Claude Le Laboureur, 1681
Notez que l’auteur corrige son confrère quant au prénom, qui est bien Guichard par d’autres sources.

« Le dernier seigneur des de la Roche fut Jean de la Roche, il épousa Catherine ou Françoise de Talaru, et leur fille Charlotte de la Roche porta Tournoël en mariage à son époux Jean d’Albon seigneur de Saint André (fils de Guichard seigneur de Saint-André et Anne de St Nectaire), nouveau seigneur de Tournoël »  (http://lisolee.free.fr/pages/chateaux%20auvergne.htm)

« Tournoël connut alors une époque brillante. Françoise de Talaru, jeune et séduisante veuve, y créa une sorte de cour d’amour attirant la société des environs. Les musiciens, les comédiens, les troubadours et les jongleurs y affluèrent. Mais, la maîtresse des lieux dut faire face à la cupidité de son beau-frère, co-tuteur de sa fille. Elle le chassa du château. Elle fut pour cela sévèrement blâmée par le bailli de Montferrand qui l’accusa de sorcellerie et lui retira la tutelle de sa fille. La jeune femme réagit en fiançant cette dernière, âgée de 7 ans, au fils du bailli qui, séduit à son tour, finit par épouser la veuve avant de mourir quelques jours plus tard » (http://jean.dif.free.fr/Chatover/Tournoel.html)

« Pour le propriétaire, si une histoire devait être racontée parmi toutes celles qu’a vécues ce château, ce serait celle de Françoise de Talaru, qui au XV eme siècle, veuve et mère à vingt ans, est menée au tribunal de Riom, accusée de dépenser l’héritage laissé par son défunt mari à sa fille. «Celle-ci sort de procès une semaine plus tard, sa fille fiancée au fils du juge et elle-même mariée au juge qui décédera un mois plus tard. Le ménage des jeunes a bien marché, ils ont vécu longtemps dans le château et ont ainsi fait de nombreux travaux». »  (http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/puy-de-dome/riom/2013/08/19/si-le-chateau-de-tournoel-est-beau-il-est-avant-tout-fort_1661235.html)

« En 1500, Tournoël est entre les mains de Françoise de Talaru : une jeune et jolie jeune femme issue d’une des familles les plus anciennes du Lyonnais, dont étaient sortis bien des cardinaux et des gouverneurs.
Elle qui aimait le faste et les plaisirs de la vie se retrouve, après son mariage, obligée de vivre dans cette forteresse sombre et décrépie de Tournoël, avec sa belle-mère Jeanne de la Vieuville (cousine d’Agnès Sorel, tiens) et son beau-frère, Antoine de La Roche.
Waah, bonjour l’ambiance… Au château, Françoise organise des fêtes somptueuses, se ruine en banquets délicats et en bals merveilleux… Mais la bisbille avec le beauf, très cupide, est inévitable ! Déjà parce qu’elle dilapide le fric en frivolités mais en plus, Antoine détourne l’héritage de la fille de Françoise, Charlotte…
Il faut dire que Françoise était, avec Antoine, le tuteur de Charlotte ! Elle décide de l’éloigner un moment en le chassant du château. On appelle le bailli de Montferrand, Guichard d’Albon, pour régler le problème.
Il accusera Françoise de tous les maux, véritable « Circé, Mélusine, magicienne, charmeresse et sorcière » selon ses propres mots… avant de lui donner raison. Françoise finit par marier sa fille de 7 ans avec le fils du bailli et elle, épouse ledit bailli… qui meurt peu de temps après. »  (https://fr.anecdotrip.com/anecdote/la-circe-de-tournoel-par-vinaigrette)

Éclairons cette belle histoire  —  Marguerite d’ALBON est notre ascendante.
Catherine de TALARU, veuve de Jean de La ROCHE et mère de Charlotte, mène la belle vie au château de Tournoël.
Selon une indication elle pourrait avoir un peu moins de trente ans.
Son beau-frère l’accuse de dilapider l’héritage de sa fille, ce qui finit par la mener devant un tribunal. Guichard d’ALBON, parmi ses très nombreuses charges, est bien mentionné bailli de Monferrand en 1498. Elle finit par si bien s’entendre (?) avec ce juge qu’elle l’épouse (il est aussi veuf, âgé de peut-être 59 ans), tout en fiançant Charlotte (7 ans) avec Jean, le fils du juge qui a peut-être 30 ans (?). Mais le pauvre Guichard décède à peine un mois plus tard …
NB dans ces alliances on se transmet des châteaux (au pluriel) et bien plus; et en effet, Charlotte transmettra par son mariage le château aux enfants de Jean; il était de règle de prévoir ce genre de disposition dès le contrat de mariage (ou peut-être ici déjà, de fiançailles ?)
Le mariage eut lieu au château en 1509 ou 1510 (Charlotte aurait ∼15 ans et Jean ∼38) et dura, ils y vécurent en effet, l’embellirent et l’agrandirent. On leur connait trois enfants: notre Marguerite, Jacques qui devint le célèbre maréchal de Saint-André, et François.
Jean ne devait pas être là souvent; grand seigneur, homme de guerre …

Guichard d’ALBON et Catherine de TALARU étaient par ailleurs cousins (7ième degré).
leur mariage: 2 mai 1502
décès de Guichard: 28 du même mois
Le château, auparavant aux de La ROCHE, passa à Charlotte puis à Jacques d’Albon fils de Jean, puis à la fille de celui-ci, Catherine seule héritière mais prématurément décédée (empoisonnée par sa propre mère, raconte-t-on !), puis à Marguerite d’ALBON sœur de Jacques, et de là dans la famille d’APCHON par son mariage avec Artaud d’APCHON (dans ces étapes successives les femmes n’ont que l’usufruit de leur dot, la propriété devant aller à leur héritier mâle …)

Reste à trouver d’où vient le prénom Françoise ?
Il y a probablement une source commune aux sites ci-dessus cités, que je ne connais pas encore.
Hypothèse: dans « Généalogie historique et critique de la maison de La Roche-Aymon etc. » par l’abbé Jacques Destrées (1776 – Googlebooks) on lit d’une part que Charlotte s’appelle Catherine ?? de La ROCHE, d’autre part que sa mère, épouse de Jean de La ROCHE, est Françoise du BOIS ! Il semble y avoir confusion, Françoise du BOIS serait plutôt la mère de Catherine de TALARU, c’est-à-dire la grand-mère de Charlotte.

PS Dans Histoire du château féodal de Tournoël en Auvergne (1881) (Gallica), page 77 sq, Hippolyte Gomot donne une version assez différente sur quelques points essentiels (mais est-il plus fiable ?):

  • la mère avait bien d’abord chassé son beau-frère Antoine (« fanatique et cupide seigneur ») mais a été éloignée à la suite du jugement (« ignominieusement chassée de Tournoël et de la province »), retirée en Forez
  • Charlotte restée sous la tutelle de son oncle a été fiancée à Jean d’ALBON à l’âge de 17 ans
  • après son mariage Charlotte n’habita pratiquement plus le château, resté administré par cet oncle (Antoine)
  • l’épouse de Guichard serait une Catherine TALARU cousine de la mère de Charlotte !

 

 

d’ALBON

Hier 27 janvier, avancée d’un seul coup:

Notre ancêtre Marguerite d’ALBON n’est autre que la sœur de Jacques d’ALBON, plus connu sous le nom de maréchal de SAINT-ANDRÉ.
Son ascendance s’en trouve connue depuis le treizième siècle (agnatique évidemment, pour le reste il va falloir chercher…).

dans Jacques d’Albon de Saint-André, maréchal de France (1512-1562) : la carrière d’un favori  par Lucien Romier, Paris 1909  (Gallica)

La (petite) noblesse du Cantal au XVIIe siècle semblait au début de nos recherches être localisée dans une très petite région autour de Murat, y compris au gré des alliances.
Mais en remontant plus loin nous rencontrons de beaucoup plus grands seigneurs, du Lyonnais ou du Forez pour ce qui concerne l’arbre ci-dessus, dont les châteaux et les charges sont innombrables, défiant tout inventaire ! Et des intersections avec les plus grands, jusqu’à la Cour de France, des hommes de guerres en Italie, en Flandres ou vers l’Espagne. Et encore en amont, la guerre de cent ans, des combattants aux côtés de Jeanne d’Arc – en attendant plus.

À Murat on a bien trouvé dans les fratries quelques prêtres ou chanoines (pas toujours les cadets) et quelques religieuses ou même « Sœur de Sainte-Agnès », sorte de sœur des pauvres – titre et patrimoine passent avant tout et doivent rester concentrés.
Mais du côté des d’ALBON et des TALARU par exemple on trouve de véritables dynasties d’archidiacres ou même archevêques de Lyon (transmission d’oncle à neveu), tous « comtes de Lyon », abbés, chanoines, prieurs, et femmes abbesses (XVe et XVIe siècle).

(Wikipedia) « En septembre 1307, juste avant d’annexer Lyon, Philippe le Bel confirme à l’archevêque et aux chanoines le titre qu’ils peuvent porter collectivement ainsi qu’à titre individuel : l’archevêque et le chapitre sont ensemble comte de Lyon et disposent ensemble du pouvoir comtal qu’ils se partagent mais chacun peut également, à titre personnel, porter le titre de comte de Lyon et jouir du statut qui y est attaché. Le titre sera porté de manière usuelle et générale par les archevêques et les chanoines de Saint-Jean jusqu’à la Révolution française. »

De ceci ressort un très curieux paradoxe: sur la période des XVI-XVIIIe siècles, plus on remonte dans notre arbre, plus les sources historiques sont nombreuses !

maj

Mise à jour vers WordPress 4.7.
Quelques inquiétudes quant au risque de perte de données… La question reste posée d’avoir une copie en local… pas simple !

Pour l’instant tout semble s’être bien déroulé.

Installé deux extensions pour amélioration de la mise en page: TinyMCE Advanced et page columnist.
Utiles et simples, mais ça ne va pas très loin.

W3C

Le W3C (« organisme chargé de promouvoir la compatibilité des technologies du World Wide Web » selon Wikipedia) propose un service de validation (conformité) des codes HTML et CSS.
Testé ce jour sur une page du présent site, résultat édifiant: plusieurs erreurs détectées et nombreux avertissements !
Autant pour WordPress et le thème MistyLake (ou « au temps » si vous préférez, ou admettez l’infaillibilité de l’Académie française).

Je trouve d’ailleurs que la feuille de style (style.css), 7382 octets tout de même (et ce n’est après tout que du texte), est une belle usine à gaz.
Plus généralement, vous n’imaginez pas forcément qu’il y a, derrière ce que vous lisez ici, des armes de programmation massive, base de donnée MySQL, langage PHP … Il est loin le temps des pages en pur HTML, et quand on en rencontre elle peuvent paraître assez désuètes (comme celle-ci http://jpd7.fr/nosaieux/  , environ 6 ko et absolument rien d’autre) !

En contrepartie on dispose de certaines fonctionnalités de gestion de site extrêmement puissantes, certes. Mais je ne vois toujours pas comment effectuer un retrait de première ligne de paragraphe…

premières impressions

Plutôt décevant.
L’éditeur de texte – pour rédiger une page ou un article – est assez indigent. On n’a même pas de bouton pour choisir la taille de police, par exemple; ne parlons pas d’indice ou d’exposant…
Il parait que ces boutons existent en fait, mais chaque thème choisit de les installer ou pas. Un thème vous plait, ces boutons ne sont pas là, qu’est-ce-qu’on fait ? Pour une chose aussi simple, il faut déjà aller modifier un fichier php !!
Quant à insérer un tableau (html) c’est une catastrophe. Par copier-coller depuis OpenOffice, on obtient bien quelque chose, mais impossible de mettre en forme. Tentative d’exportation OpenOffice vers html, puis copier-coller du code directement dans l’éditeur (en mode texte): → rien du tout…
Et pour quelques thèmes essayés (alléchants quoique gratuits) les possibilités de personalisation sont extrêmement rudimentaires.

Bonjour

Ce 30 septembre 2016, je teste une utilisation de WordPress en vue d’une meilleure présentation de ma généalogie.